écrit par Lucie JAILLET, image: Wyxina Tresse
L'armoise est l'alliée des femmes car elle aide à diminuer les douleurs des règles et à avoir des cycles plus réguliers. Elle est aussi efficace pour lutter contre les symptômes de la ménopause.
Son effet tonique permet de lutter contre l'anémie et les baisses de régime et est donc conseillé aux personnes convalescentes ayant besoin de reprendre du poil de la bête!
Elle est également conseillée pour apaiser la nervosité et peut aider à faire tomber une légère fièvre ou pour faciliter la digestion.
Il est déconseillé aux femmes enceintes et aux jeunes enfant de consommer de l'armoise.
L'armoise (Artemisia Vulgaris) est une plante très répandue en Europe, en Afrique du nord et à travers l'Asie, poussant naturellement en forêts et sur les talus. Elle fait partie d'une grande famille incluant notamment l'absinthe, l'estragon ou encore le génépi.
Reconnaissable à ses longues feuilles vertes dentelées et duveteuses sur le dessous, elle pousse tout au long de l'été.
Dès l'antiquité, l'armoise est recherchée pour ses qualités curatives. Son nom latin vient d'ailleurs de la déesse Grecque de la nature, de la chasse et des accouchements, Artémis. Elle était d'ailleurs utilisée pour soulager les douleurs de l'accouchement par les amérindiens et utilisée sous forme de moxa (bâtonnets de feuilles séchées) pour stimuler les points d'acupuncture en Chine.
L'armoise est donc extrêmement populaire en Asie de l'Est, pour sa valeur médicinale mais aussi gustative. Au Japon et en Corée elle est couramment utilisée dans les plats et desserts traditionnels comme les tempura d'armoise ou les gâteaux de riz (쑥떡) servis à Chuseok, la fête de la moisson.
Vous est-il déjà arrivé dans un café ou restaurant de remarquer un thé Chai proposé dans les menus ? Et vous ne savez pas quel est ce thé ? Installez-vous, nous allons vous expliquer !
Le mot chai est un terme Hindi qui signifie tout simplement thé. Quant au mot de Masala, il signifie un mélange d’épices (gingembre, cannelle, anis etc.). Souvent utilisé en cuisine, ce mélange d’épices peut également se retrouver dans nos
boissons !
Venant des pays tels que l’Inde, le Pakistan, le Bangladesh ainsi que les autres pays formant le sous-continent indien, le Masala Chai thé aux arômes forts (épices) et doux (lait) à la fois est le nouveau chouchou des amateurs de thé.
Parfait en automne et en hiver pour se réchauffer après une promenade, il est aussi bien consommé pendant les périodes plus chaudes. En effet, dans ses pays d’origine, la température ne descend rarement en dessous des 15 degrés.
Reconnu pour ses effets stimulants par ses épices, le thé Chai revigore tant le corps que l’esprit par son explosion de saveurs. Il est ainsi conseillé de le boire avant la fin de la journée pour éviter de rester éveillé la nuit.
écrit par Joanna Hieu, image: Omid Roshan, Mukul Wadhwa
Tout d’abord, il n’existe pas de différence entre le terme de théine et celui de caféine car ils désignent tous les deux la même molécule chimique : la 1,3,7-triméthylxanthine.
Cette molécule stimule le système cardio-vasculaire mais aussi le système nerveux. Cela a pour effets d’exciter/agiter la personne qui en consomme, de réduire son niveau de somnolence mais aussi d’augmenter l’attention et la concentration.
On peut la retrouver dans plusieurs aliments : café, thé, boissons sucrées (ex: Coca-Cola)
etc.
Pour connaître la raison, il va falloir retourner au XIXème siècle. Friedlieb Ferdinand Runge, un chimiste allemand, a réussi à isoler cette molécule à partir de grains de café en 1819. Il la nomma caféine (plus précisément “kaffein” en Allemand). Un peu moins d’une décennie plus tard, Alphonse Oudry, un chimiste français, a extrait la même molécule à partir de
feuilles de thé et la nomma théine.
On doit alors attendre jusqu’en 1838 pour que deux pairs démontrent que ces deux molécules, indépendamment isolées l’une de l’autre, étaient en réalité une seule et unique molécule.
Par conséquent, que vous utilisez le terme de théine ou de caféine reviendrait à une seule et unique molécule. C’est une question de choix, de préférence dans les mots.
Il faut d’abord se rappeler que toute chose devient nocive si on en consomme de façon excessive. Mais cette molécule peut provoquer des insomnies, de la nervosité, des problèmes digestifs (ex: diarrhées) si on dépasse 3 tasses de thé/café par jour.
Néanmoins, la plupart des consommateurs de café ressentent plus les effets excitants de cette molécule que les consommateurs de thé. Cela peut s’expliquer par le fait que la dose de caféine (ou plus exactement de la triméthylxanthine) est plus forte dans une tasse de café que dans une tasse de thé.
On retrouve en moyenne 80 mg de caféine dans une tasse de thé alors que cela peut aller jusqu’à 120 mg dans une tasse de café.
Il existe beaucoup d’études qui démontrent les avantages à boire du thé. Chaque type de thé prévient certaines maladies de type cardio-vasculaire ou de cancers.
Chez Langues de Chá, nous vous proposons des thés 100% bio. Ils ne sont donc pas sujets à des pesticides qui sont largement infiltrés dans les sachets de thé non labellisés.
Consommer du thé c’est bien mais consommer du thé bio c’est mieux.
Toujours est-il que tout n’est pas tout noir ou tout blanc. Bien que le thé possède multiples avantages et bienfaits, il est toujours recommandé de mener une vie saine et équilibré à côté. Dormir sera toujours plus bénéfique et plus efficace pour que votre corps puisse se régénérer. Il en est de même pour le sport qui peut vous procurer des bienfaits psychologiques mais aussi d’ordre de santé.
On raconte que la création du thé prendrait son origine plusieurs milliers d’années avant notre ère en Chine. L’empereur mythique Shen Nong se reposait sous un arbuste tout en faisant bouillir de l’eau. Soudain une feuille tomba dans l’eau et Shen Nong qui, ne la
retirant pas, pu déguster le premier thé de l’Histoire.
Si ce récit tient plus de la légende que du fait historique, il n’en demeure pas moins que le thé se consomme depuis des siècles en Asie. En Chine, c’est dès le VIIème siècle que la dégustation du thé apparait, avant de s’exportée au Japon deux siècles plus tard.
Cette tradition de consommation de thé a engendré la création d’un cérémonial autour de la dégustation de la boisson, très prisé des milieux sophistiqués asiatiques. Que ce soit le Gong Fu Cha en Chine, le Cha no Yu au Japon ou le Darye en Corée, la cérémonie du thé est
ancrée dans les pratiques.
Mais en quoi consiste-t-elle ?
En Chine, la cérémonie Gong Fu Cha célèbre « le temps pris pour le thé ». C’est dans une petite théière en terre cuite que le thé est préparé. Elles sont appelées « théière à mémoire» car le dépôt laissé par les différentes infusions imprègnent les parois et donnent par la
suite un goût particulier aux thés successifs. On privilégie les thés Oolong, les thés Noirs et les thés Pu-erh pour cette cérémonie relevant presque de l’art dans sa précision.
En Corée c’est également le thé Oolong qui est servi lors du Darye. La cérémonie comporte plusieurs services de thés infusés plus ou moins longtemps dans le but de développer différentes saveurs. Le déroulé est très codifié et s’opère en silence respectueux.
Au Japon, l’ingrédient phare est le matcha, thé vert chatoyant, se présentant sous forme de poudre. Ce sont les moines zen qui initient cette pratique. Elle comprend deux services de thé, le premier est un matcha Koicha qui est préparé dans un bol avec un fouet en bambou. Tous les convives goûtent le breuvage dans le même bol. Des petits gâteaux sont servis avant le second service d’un thé matcha Usucha. Celui-ci se déguste dans de petits bols individuels, toujours dans un esprit de détente et de raffinement.
écrit par Lucie Jaillet
images: Sergey N, Payoon Gerinto, Masaaki Komori
Symbole de beauté et d’amour, la fleur de jasmin est cultivée principalement en Inde et en
Chine. C’est d’ailleurs l’Empire du Milieu qui le premier mêla thé et Jasmin. Cela est suffisamment rare pour être relevé, la tradition chinoise étant plutôt de consommer le thé nature. Mais le parfum si délicat de cette fleur incita à la mêlée au feuilles de thé dès la fin du premier millénaire.
La fleur de Jasmin est en effet très odorante et, de ce fait, extrêmement prisée en parfumerie. C’est pour cela que la ville de Grasse, mondialement connue pour sa production de parfum, célèbre tous les ans la fête du Jasmin.
Introduite dans la ville au XIXème siècle, la fleur de Jasmin est cueillie entre le mois d’août et le mois de septembre. C’est un art délicat car la fleur doit être lavée dans les heures suivant la
cueillette. C’est aussi un travail de longue haleine, il faut deux heures pour récolter un kilo de fleurs et il faut huit kilos de fleurs pour pouvoir obtenir un litre d’absolu de jasmin. La première semaine d’août met donc toujours à l’honneur cette plante odorante par des festivités multiples.
Mais plus que sa simple senteur, le thé au jasmin représente aussi un allié de taille pour votre santé!
Les bienfaits qui lui sont attribués sont nombreux. On notera notamment la diminution des risques de maladies cardio-vasculaires, un effet calmant permettant la diminution des troubles anxieux ainsi que ceux du sommeil. Le jasmin serait également bon pour la peau et permettrai de réduire le vieillissement. On lui prête aussi des vertus amincissantes et sa forte teneur en antioxydants peut aider à réduire les risques de cancer.
Qu'est-ce que l'on désigne par infusions coréennes et en quoi ça consiste?
Vous aurez peut-être remarqué que chez Langues de Chá on désigne parfois nos infusions coréennes comme "yujacha" (유자차) ou bien comme "gwaïl-cheong" (과일청). Alors quelle est la différence?
Le yujacha désigne une boisson bien spéciale à base de citron yuja (proche du cédrat il est souvent désigné par son nom japonais de yuzu en occident) macéré dans du miel ou du sucre.
Le suffixe "cha" veut littéralement dire thé ou infusion et le terme de yujacha correspond donc à la boisson très populaire en Corée à base d'eau chaude dans laquelle on a versé une cuillère de préparation, qui se trouve être du "cheong".
Le suffixe "-cheong" désigne la macération du fruit dans le sucre. Étymologiquement, il vient du chinois 淸 qui servait à désigner le miel dans les cuisines royales coréennes. Aujourd'hui c'est le terme ggul (꿀) qui est le terme natif coréen pour désigner le miel qui est utilisé, mais cheong est resté pour désigner les préparations à base de sucre comme le sirop ou les macérations de fruits très utilisées dans la gastronomie coréenne.
Quand nous parlons d'infusions coréennes nous faisons donc référence à la macération de fruits (gwaïl-cheong) ayant pour but d'être infusée pour faire une bonne boisson chaude (cha) l'hiver et fraîche l'été!
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